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Chronique manga : Scramblues

Titre : Scramblues

Auteur.ice : mame march

Éditeur : Éditions Akata

Nombre de tome(s) : 1 (one-shot)

Genre : Manga Boy’s Love

Thèmes : Musique, passion, inspiration, création

Kurosaki aime la musique depuis l’enfance. Devenu adulte, il travaille en tant que graphiste dans une agence de design. Mais sa carrière ne semble pas décoler et il a bien dû mal à créer des logos qui plaisent aux clients. Mais quand un jour, son entreprise se voit confier la mission de réaliser la pochette d’album d’un chanteur populaire, Kurosaki croit y voir une opportunité d’allier passion et travail. Problème : Eddie Astley, le client en question, est un artiste qui semble particulièrement difficile à satisfaire… Entre concert, frustrations et secrets du passé, ces deux-là arriveront-ils à s’entendre ?

Scramblues est un boy’s love sympathique à lire mais toutefois bien court. La transition de la relation pro/amicale à amoureuse reste assez floue. Le design est très beau, pour les paysages et les corps mais j’ai eu du mal à apprécier les visages et les expressions. Cela reste parfaitement subjectif bien sûr car techniquement, c’est très bien exécuté.

Eddie et Kurosaki sont deux passionnés de musique en plein syndrome de la page blanche. L’un n’arrive pas construire son premier album tandis que l’autre doit élaborer une couverture pour le dit album et n’arrive pas à voir sa carrière de graphiste décoller, avec ses projets qui passent dans les mains de ses collègues. En se fréquentant, ils vont tous les deux déterrer des secrets du passé ainsi que des sentiments inconnus puis surtout s’inspirer.

Mame march présente bien le processus de création des deux protagonistes, comment leurs deux façons de travailler, très différentes, deviennent complémentaires. Selon moi, cette partie est la plus intéressante du manga car c’est ce qui rapproche les deux protagonistes et permettre à leurs quotidiens de s’entremêler. Eddie, plus taciturne et dans une approche solitaire de la musique se confronte à Kurosaki, plus extraverti mais aussi expressif sur ses sentiments et sa passion.

Comme de nombreuses œuvres auparavant, Scramblues réussit à montrer comment la musique est un langage universel et réunit de nombreuses personnes avec une palette variée de personnalités tout en étant aussi intimiste car l’interprétation de la musique reste propre à chaque individu.

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